les courriers de la mort de Pierre Magnan



Dans le courant des années 60, l'assassin à la belle écriture utilisa parfois la boîte aux lettres désaffectée du cimetière de Barles, près de Digne. Pencenat Emile qui, en ce temps-là, dimanche après dimanche, creusait sa tombe, fut donc le premier à voir l'une de ces étranges missives, annonciatrices d'une vengeance à retardement assortie de la récupération d'un trésor fabuleux - et minuscule ! - vieux de plus d'un siècle. Après la révélation de La Maison assassinée (prix RTL Grand Public 1984, prix Mystère de la critique 1985), Pierre Magnan confirme ici, dans le décor mouvementé des Alpe de Haute-Provence, qu'il est bien le virtuose de la mise en scène romanesque des personnages d'exception.

Auteur de plus de vingt romans, Pierre Magnan a obtenu en 1978 le prix du Quai des Orfèvres pour Le sang des Atrides et en 1984 le prix RTL pour La maison assassinée. Humour, poésie, truculence caractérisent l'art de l'intrigue des romans de Pierre Magnan, qui sait, comme nul autre, évoquer les senteurs, les couleurs et les mystères de sa Provence natale.



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